L'entreprise CSI à Toulouse a été victime d'un incendie dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 juillet. Un coup dur pour les salariés de cette petite société spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés pour l'aéronautique. Ils n'ont pas pu reprendre le travail ce lundi 29 juillet.
Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 juillet, un incendie a ravagé le site industriel de l'entreprise CSI à Toulouse (Haute-Garonne). Sur les deux bâtiments principaux du site, le premier a entièrement été brûlé, le second a été touché plus légèrement.
Un outil de travail détruit
Leur outil de travail détruit par les flammes, les salariés ne peuvent reprendre le travail ce lundi. L'usine fabriquait des circuits imprimés. Elle est désormais hors service : "Les moyens qui étaient dans les deux bâtiments étaient nécessaires à la fabrication des pièces qui sont réalisées ici. La disparition d'un des deux bâtiments rend aujourd'hui impossible l'exploitation du site et donc dans l'immédiat, le site ne peut plus travailler", déplore Eric De Ponthaud, le directeur général de CSI.
Il poursuit : "Nous allons être à l'arrêt, le temps de pouvoir trouver des solutions de substitutions." Les directeurs de l'usine et du groupe travaillent déjà à un plan d'action pour reprendre au plus vite leur activité. Mais il faudra auparavant déblayer le site puis reconstruire le bâtiment détruit.
Toute la filière impactée
Cet incendie est un coup dur, pour les salariés, pour l'entreprise et son groupe. Ils fournissent des circuits imprimés, des produits de haute technologie au secteur de l'aéronautique et de la défense. Aujourd'hui, c'est toute la filière qui se retrouve en difficulté.
"Nous sommes dans une filière, qui est en grande tension depuis plusieurs années", précise Laurent Bodin, le directeur général du groupe Cimulec, consterné devant l'ampleur des dégâts. "C'est aussi un coup très dur, je pense pour la filière nationale et pour un certain nombre de grands groupes et des clients."
Salariés et direction solidaires
L'usine devait bientôt fermer pour les congés d'été. Ce lundi 29 juillet, le directeur a réuni ses salariés pour discuter de l'avenir. La CSI est une PME de 55 salariés à l'esprit familial. La plupart y travaillent depuis de nombreuses années. Et ce lundi, c'est l'inquiétude qui domine.
"Nous nous posons beaucoup de questions auxquelles nous ne pouvons pas avoir de réponse. Ça s'entend et je pense que nous avons une équipe extrêmement soudée et que nous serons là même pour déblayer, si nous devons être là. Et nous nous donnerons pour reprendre cette activité-là.", confirme Kevin Souchon, élu au Comité Social et Économique de CSI. Les salariés ont toutefois déjà été rassurés quant au maintien de leurs salaires.
Le site est pour le moment inaccessible. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de cet incendie.
Écrit avec Juliette Meurin.