Face à la crise sanitaire, la conjoncture touristique au mois de juillet des départements ruraux de la région Occitanie semble montrer qu'ils tirent leur épingle du jeu, alors que le littoral "ne s'en sort pas si mal" et que les villes connaissent une désaffection.
Au Comité Régional du Tourisme d'Occitanie, on ne parle pour l'heure que de "ressenti".
Les résultats de l'enquête de conjecture pour le mois de juillet 2020 ne seront pas connus avant quelques jours.
Mais il semble que "'c'est la campagne qui tire son épingle du jeu". En période de crise sanitaire, les départements ruraux de la région auraient donc globalement profité dès le mois de juillet d'une "envie de grands espaces" et d'un "besoin d'activités". Les gîtes et chambres d'hôtes aveyronnaises enregistreraient par exemple une hausse de 20% de leur fréquentation par rapport à l'an passé..
De son côté, le littoral de la région Occitanie "ne s'en sort pas si mal".
Quant aux villes, elles connaissent "une certaine désaffection".
La clientèle touristique de ce mois de juillet, "essentiellement française", constate de son côté l'Union des métiers et des industries hôtelières, a boudé les hôtels. "Ce n'est vraiment pas la joie", déplore Guy Pressenda, son président pour l'ex région Midi-Pyrénées. Selon lui, la baisse de la fréquentation serait de moins 50 % dans les hôtels et de moins 30 à moins 50 % dans les restaurants.