"On vit tous les mêmes problèmes" : l'hommage à Toulouse des conducteurs de bus à leur collègue agressé à Bayonne

A Toulouse, le réseau de transports publics Tisseo s'est associé mercredi 8 juillet à l'hommage de la profession au chauffeur de bus violemment agressé à Bayonne. A 19h30, bus et tramways se sont arrêtés pour une minute de silence. "On vit tous les mêmes problèmes", confie un chauffeur toulousain.

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Bruno Cruzel est conducteur de bus à Toulouse. Mercredi 8 juillet, à 19h30, il a participé à l'hommage rendu dans plusieurs villes de France au chauffeur de bus violemment agressé à Bayonne. Une évidence pour lui. "Cela va de soi", a-t-il confié à nos confrères de France 2. "C'est un collègue de travail, même si c'est un autre réseau. C'est terrible, ce qui lui est arrivé". 

On rencontre tous les mêmes problèmes dans ce métier. Des problèmes d'incivilités, des problèmes d'agressions, qu'elles soient verbales ou physiques. On dirait que c'est dans les us et coutumes, alors que ça ne devrait pas

Bruno Cruzel, conducteur de bus à Toulouse

La direction de Tisseo avait décidé de s'associer à la démarche nationale de la profession. Une minute de silence et des bus et tramways à l'arrêt pour un hommage à Philippe Monguillot, 59 ans, qui se trouve toujours dans un état désespéré.
 
Philippe Monguillot était à bord de son bus lorsqu'il a été frappé "avec une extrême violence", selon le Parquet de Bayonne, après qu'il ait cherché à contrôler un ticket d'une personne et exigé le port du masque pour trois autres, dimanche 5 juillet. Roué de coups et grièvement blessé à la tête, il est en état de mort cérébrale.

Agés de 22 et 23 ans et connus des services de police, deux hommes soupçonnés d'avoir porté les coups ont été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire et écroués. Deux autres individus, des trentenaires, ont été écroués et mis en examen, notamment pour "non assistance à personne en danger".

Hier, mercredi 8 juillet, 6 000 personnes ont participé à une marche blanche à Bayonne, en hommage à la victime. Ses collègues exercent leur droit de retrait depuis le lendemain de l'agression.
 
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