Dans le cadre de l'opération "Place nette XXL", les policiers toulousains ont fait une nouvelle découverte ce vendredi 12 avril. Le père d'un des hommes interpellés pour "vol en réunion" détenait chez lui des espèces d'oiseaux protégées. Il a été placé en garde à vue.
L'opération "Place nette XXL", menée depuis début avril dans certains quartiers de Toulouse, a permis de découvrir un trafic d'oiseaux protégés dont certains avaient été volés. Un homme est placé en garde à vue.
Des oiseaux rares
C'est la suite des opérations policières enclenchées dès le 2 avril dans différents quartiers toulousains pour l'opération "Place nette XXL", voulue par le ministère de l'Intérieur. Si la plupart des interpellations ont eu lieu en lien avec du trafic de stupéfiants, les forces de l'ordre ont fait d'étonnantes découvertes.
Dans le quartier Auriacombe au Mirail, ce vendredi 12 avril, les enquêteurs travaillaient sur l'affaire d'un homme poursuivi pour "tentative de vol en réunion". Ils ont découvert dans l'appartement, loué par son père, trois cages contenant des oiseaux rares.
Des espèces en danger d'extinction
Ces oiseaux, dont au moins un bagué et volé, sont en fait des espèces protégées par la convention de Washington et les règlements européens : "Leur détention et leur commercialisation sont constitutives de délits punis par 3 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende par le Code de l'environnement", précise le communiqué du parquet.
Parmi les oiseaux saisis, un spécimen de Conure soleil, déclaré volé et considéré par l'Union Internationale de la Conservation de la Nature comme en "danger d'extinction" sur la liste rouge des espèces menacées.
Un homme placé en garde à vue
Les policiers ont également mis la main sur un spécimen de chardonneret élégant, considéré comme "vulnérable" sur cette même liste rouge. Enfin cinq oiseaux hybrides de type mulet ont été retrouvés. Ils sont en cours d'identification.
Le père de l'individu mis en cause a reconnu la possession des oiseaux. L'homme a été placé en garde à vue. Il risque des poursuites pour "détention illicite d'espèces animales protégées". Les oiseaux, eux, ont été confiés à l'Office Français de la Biodiversité.
L'enquête se poursuit pour déterminer les conditions d'acquisition de ces oiseaux.