Peut-être la défaite de trop pour le Toulousain Guy Novès à la tête du XV de France !

Le président de la FFR, Bernard Laporte voulait 3 victoires en 4 matchs, le XV de France en est pour l'instant à 3 défaites. Et celles de samedi face à une bien triste Afrique du Sud est plus qu'inquiétante. 14 défaites en 21 matchs, le bilan du Toulousain Guy Novès pourrait lui couter cher. 

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La tension est montée d'un cran: après une 14e défaite en 21 rencontres et une sixième de suite, samedi contre l'Afrique du Sud (17-18), le sélectionneur du XV de France et son staff se retrouvent de plus en plus sous pression.

Le Toulousain Guy Novès semble en être conscient, distillant cette semaine les phrases énigmatiques autour de son avenir. Jeudi, puis de nouveau samedi après un sixième revers de rang , 5 si on enlève la défaite de mardi contre la Nouvelle-Zélande, qui n'avait pas valeur de test-match.

"On continuera de travailler, si on est encore là" a ainsi déclaré le sélectionneur. Avant d'ajouter, au sujet de son avenir à la tête des Bleus, deux ans après son arrivée: "Je ne le maîtrise pas. Posez (la question) à celui qui le maîtrise."
Cette personne, c'est le président de la Fédération, Bernard Laporte, qui n'a pas choisi Novès et ses adjoints Yannick Bru et Jean-Frédéric Dubois, nommés par l'ancienne direction.

Samedi, avant la rencontre, il avait indiqué qu'il "n'évincerai personne", même en cas de "catastrophe". Ce qui constituerait une première dans l'histoire du XV de France. L'ancien sélectionneur des Bleus (2000-20007) et manager du RC Toulon (2011-2016),conforté par l'attribution, mercredi, de la Coupe du monde 2023 à la France, avait en revanche évoqué la possibilité d'injecter "du sang frais" dans le staff. Par exemple en plaçant au-dessus de Novès une sorte de manager.
A deux ans de la Coupe du monde 2019, il en effet encore temps de procéder à des ajustements pour tenter de redresser la barre. Mais comment réagirait alors Novès face à cette sorte de mise sous tutelle?

"C'est notre président. Il prendra la décision qu'il prendra. Nous (avec Bru), on est là pour analyser ce match. On sait où on va (...) Après, les décisions des instances fédérales, ce n'est pas nous qui les prenons" a répondu Dubois dimanche à la presse.
"Bernard Laporte connaît le rugby, le haut niveau et les hommes. Il est mieux placé que personne pour prendre des décisions. Maintenant, il a toujours été d'un soutien sans faille et d'une clarté parfaite dans ses propos (adressés au staff). Je n'ai pas trop de doutes" a estimé de son côté Bru.

Dimanche, Laporte a temporisé: "Finissons bien la tournée (samedi prochain contre le Japon, NDLR) et on fera ensemble, avec tout le monde, le bilan pour trouver les solutions, mais ensemble. Il n'est pas question de se priver de Pierre, de Paul ou de Jacques."
Interrogé sur la possibilité de placer au-dessus de Novès une sorte de manager, l'ancien sélectionneur des Bleus (2000-20007) et manager du RC Toulon (2011-2016), conforté par l'attribution, mercredi, de la Coupe du monde 2023 à la France, a répondu: "Je n'ai absolument rien à dire là-dessus. Pas moi, c'est sûr, j'ai passé l'âge."

L'encadrement a assuré croire en des lendemains qui chantent. "On a confiance dans le projet et le jeu qu'on veut pratiquer. Il manque un petit ingrédient, à cause de maladresses au dernier moment. Mais pas grand chose" a déclaré Dubois.

Même s'il devrait y avoir quelques changements samedi prochain (entrées de Lacroix, Spedding, Penaud, Trinh-Duc? Macalou à la place de Gourdon s'il déclarait forfait?), c'est en tout cas avec le même groupe que le XV de France devra sauver les meubles de cet automne morose, contre le Japon dans un dernier match de la peur.

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