Le cirque Muller s'est installé sur un terrain privé, situé près d'un rond-point, à Roques, près de Toulouse. Avec l'autorisation du propriétaire, selon la direction du cirque. Illégalement, selon le maire qui attend une expulsion.
Le cirque Muller a l'habitude de provoquer la colère (et les manifestations) des associations de défense des animaux mais cette fois, ce sont des riverains et des élus qui expriment leur mécontentement.
Le cirque animalier s'est installé à Roques, près de Toulouse, début août. En bord de départementale et devant des commerces. La direction assure l'avoir fait avec l'autorisation express du propriétaire du terrain. Elle a même produit une autorisation écrite aux gendarmes venus contrôler.
Seulement voilà, selon le maire de Roques, l'autorisation en question est un faux, le terrain est en fait une co-propriété et aucune autorisation n'a été accordée. Une action en justice est en cours mais le temps qu'une décision soit rendue, le cirque aura plié bagage.
"Ils se sont installés de manière totalement illégale, en défonçant au passage les bordures de terrain", constate Sylvain Mabire, maire de Roques.
Ils n'ont reçu aucune autorisation, ni de la part de la mairie, ni de la part du propriétaire du terrain
Le directeur du cirque assure qu'ils avaient l'autorisation de rester jusqu'au 10 août mais que face à la demande des spectateurs, ils ont décidé de prolonger jusqu'au 15 août. Reconnaissant que cette prolongation n'est pas autorisée.
Les commerçants alentours assurent au contraire que le cirque n'a attiré que très peu de spectateurs.
Voir le reportage de Marius Blenet et Eric Foissac, de France 3 Occitanie :