PORTRAIT. Du Mexique à Toulouse en passant par le Brésil, l'odyssée de DJ Mandragora

Avec plus d'un million d'auditeurs par mois sur Spotify, DJ Mandragora fait rayonner la planète électro depuis Toulouse où il vit depuis 3 ans. De son vrai nom Eduardo Neto, ce DJ mexicain passe son temps en studio à créer des centaines de morceaux de psytrance, techno et tech house.

Âgé de 32 ans, DJ Mandragora s'est installé à Toulouse depuis 3 ans. Ses dernières créations, il les compose dans son appartement du centre-ville de Toulouse. "Arrivé un peu par hasard, grâce aux rencontres, Toulouse me rappelle ma ville natale". Il a adopté la ville, son vocabulaire et la "chocolatine", le matin avec un café.

Avec plus d'un million d'auditeurs par mois sur Spotify, dont trois titres entre 20 et 40 millions de Streams, DJ Mandragora vient de sortir son huitième album vinyle.

"Je suis très attaché au vinyle. Mon premier scratch, j'avais moins de 10 ans, c'était sur un disque que mon grand-père avait enregistré pour ma grand-mère. Elle me criait, arrête, tu vas le rayer", dévoile Eduardo Neto.

Né dans la ville de Chihuahua, au nord du Mexique, Eduardo Neto décide de se consacrer pleinement à la musique en s'inscrivant au conservatoire local.

Il a commencé par le piano, en improvisant sur celui de sa grand-mère, puis avec un professeur cubain au conservatoire de Chihuahua, où la guitare a finalement pris le dessus. "Mon rêve d'enfant était de jouer de la guitare comme Led Zeppelin, Pink Floyd, créer quelques trucs de ce genre", détaille l'artiste mexicain.

Le passage à la techno ? On vit dans une époque électronique, à chaque époque ses instruments, je m'adapte aux outils du moment.

DJ Mandragora

Après avoir grandi au Mexique et collaborer avec Alien Records pendant 6 ans au Brésil, DJ Mandragora s'est produit sur les scènes de l'Olympia, de Solidays et des plus grands festivals de musique électronique, inspirant une toute nouvelle scène de producteurs et de noctambules à travers le monde.

Eduardo Neto passe son temps à créer des centaines de morceaux de psytrance, techno et tech house, dans une ambiance mystique et tropicale.

Si tu n'aimes pas la musique, tu es un psychopathe. La musique, c'est ma manière de survivre, je me nourris de ceux qui m'écoutent.

DJ Mandragora

Dans son appartement toulousain, sur une table qui fait office de bureau, un ordinateur portable recouvert d'autocollants, un vinyle et une bible en espagnol. "Je suis croyant et je l'exprime dans certains titres, à ma manière. Les gens ne s'en rendent pas compte", révèle le DJ, qui porte autour du cou une chaîne avec une croix en argent.

Quand on lui demande s'il a choisi son nom d'artiste par goût pour la mandragore, plante aux fleurs violettes, riche en alcaloïdes aux propriétés hallucinogènes, il répond en empruntant un ton sérieux : "Une plante dont je ne recommande pas la consommation".

Il a en fait découvert son existence en lisant Harry Potter, et en a fait son nom de scène.

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