L'association française pour les enfants précoces organise samedi 5 octobre à Toulouse une conférence sur le thème "des clés pour aider l'enfant précoce à vivre mieux, chez lui et à l'école". 

La précocité toucherait 2,3 % de la population générale scolarisée, soit un à deux enfants par classe. 
Cette particularité est bien sûr une richesse mais non détectée, ou mal gérée, elle peut aussi devenir une souffrance. Pour l'enfant comme pour ses proches. 
Depuis une dizaine d'années, des associations tentent, en tissant des réseaux avec des professionnels de santé, de venir en aide aux enfants précoces et à leurs parents. 
C'est le cas de l'association française pour les enfants précoces. Elle organise samedi 5 octobre à Toulouse une conférence. Deux intervenants sont au programme de cette rencontre : Jean-Marc Louis, inspecteur honoraire de l’Éducation Nationale, pédagogue et auteur d’ouvrages sur les EIP abordera la question suivante :  « Comment faire de l’EIP un écolier heureux ?». Et  Muriel Escribe, docteur en psychologie, spécialisée en neuropsychologie, livrera quelques « Trucs et astuces pour gérer le quotidien ». 


Pourquoi il faut s'en occuper ?

Pour beaucoup de parents, la précocité est mal vécue. Se mêlent des sentiments de culpabilité, d'incompréhension et de vague honte ("Mon enfant n'est pas comme les autres", "On va penser que je le prends pour un génie !"). Or, la précocité ne rime en rien avec génie et les enfants précoces connaissent souvent des difficultés d'apprentissage. Il est donc nécessaire d'affronter le "problème", afin de mieux aider l'enfant à appréhender le monde scolaire. 

EN VIDEO : l'interview par la journaliste Marie-Sophie Lacarrau d'Ingrid Bardin, psychologue-clinicienne dans le 12/13 du 3 octobre 2013 avec aussi le reportage d'Odile Debaker

Comment s'en occuper ?

La précocité se mesure. Des tests peuvent être réalisés par des psychologues agréés : deux tests existent, selon la tranche d'âge. 
Au-delà d'un QI de 130, un enfant est considéré comme précoce, la moyenne du QI standard étant de 100. 

Comment reconnaître un enfant précoce ?

Avant ces tests de QI, quelques signes peuvent attirer l'attention des parents. 

  • La lecture : les enfants précoces apprennent à lire tôt, et souvent seuls.
  • La curiosité : elle est souvent insatiable chez les enfants précoces. Si à trois ans, un enfant pose des questions sur la mort, l'univers et les origines de la vie, il vaut mieux s'interroger sur les autres signes éventuels. 
  • Le langage : les enfants précoces ne parlent pas forcément plus tôt que les autres. Par contre, ils sautent la phase "parler bébé". 
  • L'hyper-sensibilité : souvent les enfants précoces ne supportent pas l'injustice. Ils font preuve d'altruisme et ont généralement un grand sens esthétique. 
  • L'esprit critique : l'enfant précoce cerne souvent rapidement les personnalités des adultes, leurs failles. Ce qui n'est pas sans provoquer quelques heurts. 
Jeudi 3 octobre, le journal de midi de France 3 Midi-Pyrénées recevra à ce sujet le Dr Ingrid Bardin, pédo-psychiatre toulousaine. 
2 conférences sur les enfants précoces ce week-end à Toulouse
Une première conférence est organisée par l'association française pour les enfants précoces et se tiendra à l'université Paul Sabatier de Toulouse, dans l'amphithéâtre Concorde, à partir de 13h30, samedi 5 octobre 2013. Renseignements auprès de l'association : afep31.eva@afep.asso.fr

Une seconde, internationale, se tient samedi 5 et dimanche 6 octobre, également à l'Université Paul Sabatier (Grand Auditorium). Organisée par l'ANPEIP et d'ADCHP, elle accueille des spécialistes français et étrangers. Cliquez ici pour vous inscrire. 
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