Dix mois après avoir ordonné onze mesures urgentes pour améliorer les conditions de détention à la prison de Seysses, près de Toulouse (Haute-Garonne), le juge des référés, a de nouveau été saisi en juillet par l'ordre des avocats et l'OIP. Le tribunal administratif confirme, jeudi 4 août, trois de ces mesures.
Dix mois après avoir ordonné onze mesures urgentes pour améliorer les conditions de détention de la prison de Seysses, près de Toulouse (Haute-Garonne), le juge administratif réaffirme, jeudi 4 août, l’obligation de l'application de trois d'entre-elles : la remise en état des toilettes de la cour de promenade de la maison d’arrêt n° 1, l’amélioration du dispositif de lutte contre les cafards et une meilleure prise en charge des urgences médicales et spécialisées.
Voici le communiqué de presse de cette décision :
Communiqué de presse TA Toulouse - conditions de détention Prison de Seysses by France 3 Tarn on Scribd
Le tribunal administratif a considéré que "plusieurs d’entre elles étaient en cours d’exécution à un stade et selon des modalités qui ne justifient ni la formulation de nouvelles injonctions, ni le prononcé d’une astreinte."
"L'aménagement des cours de promenade des maisons d’arrêts, de la nurserie et du service médico psychologique régional, leur nettoyage, la rénovation des sanitaires, étaient soit réalisés, soit à un stade suffisamment avancé pour qu’aucune mesure nouvelle ne soit nécessaire" explique le juge des référé dans un communiqué de presse. Les mesures" prises par l’État pour réduire la surpopulation carcérale", un "meilleur entretien des bâtiments", les travaux d'isolations des espaces sanitaires dans les cellules engagés et les dispositifs créés pour lutter contre la violence et l’insécurité sont yeux du tribunal administratif sont suffisants.
En revanche, le juge ordonne à l’administration "de remettre en état les sanitaires de la maison d’arrêt pour hommes n° 1 dans un délai de 15 jours", "la distribution bimensuelle de pièges à cafards, dans un délai de huit jours" et a renouvelé l’injonction faite au ministre de la justice et au ministre de la santé de définir, dans un délai de deux mois, concernant "un protocole de coordination des prises en charge médicales d’urgence et spécialisées."
"les travaux ou discussions sont en cours et seront appliqués dans les délais impartis", a assuré la Chancellerie à nos confrères de l'AFP.