L'enquête du Parquet national antiterroriste devrait mener à la mise en examen d'un des trois Afghans interpellés, le 8 octobre 2024, à Toulouse et Fronton en Haute-Garonne. Il est suspecté d'avoir fomenté une action violente contre des personnes dans un stade ou un centre commercial.
L'enquête ouverte le 27 septembre dernier par le Parquet national antiterroriste devrait aboutir à une mise en examen ce 12 octobre 2024. L'un des trois Afghans interpellés en Haute-Garonne, mardi 8 octobre au petit matin, va être présenté à un juge d'instruction. Âgé de 22 ans, il est suspecté d'avoir fomenté un projet d'action violente sur le sol français.
Passage à l'action dans un stade ou un centre commercial
"Les investigations réalisées ont mis en évidence l'existence d'un projet d'action violente visant des personnes dans un stade de football ou un centre commercial, a précisé le Parquet national antiterroriste de Paris à l'AFP. Quant au principal suspect, âgé de 22 ans, de nationalité afghane et titulaire d'une carte de résident, "plusieurs éléments établissent par ailleurs sa radicalisation et adhésion à l'idéologie de l'État islamique", affirme encore le Pnat. Il vivrait en France epuis trois ans.
L'homme encourt une mise en examen pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteintes aux personnes". Le Parquet national antiterroriste a demandé son placement en détention provisoire.
Fin de garde à vue pour deux des hommes interpellés
Mardi 8 octobre 2024, trois personnes étaient interpellées à six heures du matin, en Haute-Garonne, par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), appuyés par le Raid. Le premier a été cueilli sur son lieu de travail, dans une boulangerie de Fronton, le deuxième à son domicile à Toulouse et le dernier dans une rue de la ville rose. Selon une source proche du dossier citée par l'AFP, cette opération avait été décidée à la suite de la réception d'un renseignement.
Les trois ressortissants afghans, âgés de 20 à 31 ans, avaient été placés, dans la foulée, en garde à vue. Pour deux d'entre eux, le Parquet indique qu'ils ont été libérés ce samedi 12 octobre 2024. Les investigations vont toutefois se poursuivent, indique le ministère public.