La police toulousaine a mis au jour un trafic de stupéfiants dont le fonctionnement repose sur l'utilisation des réseaux sociaux. Grâce à ces plateformes, les trafiquants proposaient leurs produits, les commandes y étaient passées et les rendez-vous de livraison donnés.
Whatsapp, Snapchat et Telegram : des plateformes bien connues des acteurs du trafic de stupéfiants à Toulouse. Une enquête confiée à la DDSP 31 vient de révéler le nouveau fonctionnement de certains dealers. Huit personnes, âgées de 20 à 27 ans, ont ainsi été interpellées dans la ville rose.
Les organisateurs de ces trafics d'un nouveau genre utilisaient des pseudonymes sur les réseaux sociaux pour proposer leurs produits. Les commandes étaient également passées en ligne et les modalités de livraison convenues.
L'organisation disposait ensuite d'une équipe de livreurs chargée d'acheminer la drogue aux clients.
Une méthode qui s'inspire des entreprises de livraison
L'enquête a permis de mettre la main sur 25kg de cannabis et 250 grammes de cocaïne.
Mais surtout elle a mis au jour une nouvelle méthode de trafic à Toulouse. En effet, depuis la mise en place de mesures restrictives de circulation liées à la pandémie, les trafiquants se sont inspirés "des méthodes utilisées dans les entreprises de livraison", explique le parquet de Toulouse dans un communiqué. Et d'ajouter : "les périodes de confinement durant l'année 2020 n'ont fait que développer ce type d'organisation".
Sur les huit personnes interpellées, six ont été mises en examen et écrouées pour acquisitions, offre, transport, détention ou cession de stupéfiants.