Un chercheur américain a mis au point une carte interactive permettant de mesurer les effets qu'aurait une bombe atomique si elle était larguée près de chez vous. A Toulouse, le centre ville disparaît. La plupart des autres villes de la région auraient simplement été rayées de la carte.
Alors que l'on commémore les 70 ans des largages des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, Alex Wellerstein, un historien et scientifique du Stevens Insitute of Technology, dans l'Etat du New Jersey aux Etats-Unis, a voulu montrer l’effet d’une telle bombe d’une façon plus compréhensible pour tous via une "Nukemap", une carte atomique.
Cette carte interactive simule l’impact de la bombe d’Hiroshima (mais aussi celle de Nagasaki ou encore celles qu’ont utilisées la Russie et les Etats-Unis pour s’exercer pendant la Guerre froide) sur n’importe quelle ville du monde. Une information rapportée par nos confrères des Inrockuptibles.
Nukemap, mode d'emploi
Il faut choisir la ville cible, le type de bombe, l’information recherchée (superficie de l’impact au sol ou en l’air, nombre de victimes, etc.) ainsi que d’autres options avancées. Puis cliquez sur “Detonate” et la surface bombardée apparait, divisée en cinq zones de dégâts :- Zone jaune : le rayon endommagé par la boule de feu qui suit une attaque nucléaire.
- Zone rouge : le rayon atteint par le premier souffle de la bombe, dans lequel presque toutes les victimes meurent.
- Zone verte : le rayon de portée de la radiation, qui tue entre 50% et 90% des victimes en quelques semaines, sans traitement médical.
- Zone grise : le rayon atteint par un second souffle, mortel pour une grande majorité de victimes également.
- Zone orange : le rayon de portée de la radiation thermique, soit une brûlure au troisième degré.
A Toulouse, aucun survivant dans le centre ville
Si c'est Fat Man, la bombe de Nagasaki que vous lâchez, la zone orange s'étend jusqu'aux Arènes, Pont jumeaux et la côte pavée.