Ce dossier médical en ligne permet de centraliser les donnés de santé des patients pour améliorer le suivi médical. Mais pas toujours simple de s'y retrouver. Alors des agents de la CPAM seront à Jean-Jaurès toute la journée pour répondre à vos questions.
A quoi sert-il ? Comment le créer ? Pas toujours évident de s'y retrouver avec le dossier médical partagé (DMP). Pour vous aider à y voir plus clair, trois agents de la Caisse primaire d'assurance maladie tiendront un stand à Jean-Jaurès, à Toulouse, ce mercredi 12 décembre.
Ils vous renseigneront, de 10h à 17h, sur les services en ligne du compte ameli et vous aideront à comprendre le fonctionnement du DMP. Seule condition pour qu'ils vous aident à ouvrir votre compte : vous munir de votre carte vitale.
La Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Haute-Garonne expérimente ce système depuis décembre 2016. Et depuis 18 mois, 118 000 DMP ont été ouverts dans le département. Ce dossier médical en ligne, gratuit et sans caractère obligatoire, permet de "centraliser toutes les informations concernant le suivi médical et les soins reçus par un patient", explique la CPAM.
Succès limité
L'objectif : améliorer la prise en charge médicale en limitant le risque d’interactions médicamenteuses, les allergies ou les incompatibilités de traitements. Il permet aussi d'éviter les examens et les prescriptions redondantes.
Mais voilà, pour les patients, pas toujours évident de mettre en ligne des informations relatives à leur santé. La CPAM assure que "des principes rigoureux de sécurité sont mis en œuvre pour assurer la protection de ces données". Et le patient garde la main sur ces informations : il choisit lui-même quel praticien peut y accéder et peut choisir d'en masquer certaines.
Pourtant, le DMP peine à s'imposer en France depuis ses débuts... en 2004. Le nombre de patients qui l'utilisent augmente doucement alors que plusieurs centaines de millions d'euros ont déjà été investis pour son déploiement.