Un enseignant de 50 ans, originaire de Toulouse en Haute Garonne, a reconnu devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, avoir exhibé son sexe devant trois adolescents de 14 et bientôt 16 ans, en Gironde, le 14 août. Une enquête pour viol sur un des jeunes garçons, survenu des mois auparavant, va également être ouverte.
"Je ne m’explique pas comment j’ai pu faire ça. Je vais avoir besoin d’aide." C’est en ces termes qu’un enseignant de 50 ans, originaire de Toulouse (Haute-Garonne), a reconnu devant le tribunal correctionnel de Bordeaux (Gironde) avoir exhibé son sexe devant trois adolescents de 14 et bientôt 16 ans.
"L’homme, radié de l’Éducation nationale depuis plusieurs années, mais professeur d’économie dans le privé, en Haute-Garonne, était jugé en comparution immédiate, mercredi 14 août 2024, pour des faits commis trois jours plus tôt", dans ce camping de Soulac-sur-Mer où il était en vacances, révèlent nos confrères du quotidien Sud-Ouest.
Concours d'éjaculation et film porno
Poursuivi pour "exhibition sexuelle" et "tentative de corruption de mineurs", le quinquagénaire a été déclaré "coupable de l’intégralité et condamné à trois ans de suivi socio judiciaire l’obligeant à suivre des soins, à indemniser les victimes, et lui interdisant d’entrer en contact avec elles et de se rendre à Soulac". Le tribunal a également prononcé une interdiction définitive d’exercer une activité auprès de mineurs. Deux ans de prison, dont un an ferme, et un maintien en détention avaient été requis.
Les faits décrits lors de l'audience font froid dans le dos. Dans une pièce de l'espace sanitaire du camping où il a rejoint les trois adolescents qui discutaient, l'homme a "fermé à clé derrière lui", "sorti son sexe" et "demandé aux trois enfants de l’imiter, ce qu’ils ont refusé". "Il leur a proposé un concours d’éjaculation, ce qu'ils ont décliné. Il les également invités dans sa caravane pour regarder un film porno, ce que les trois adolescents ont aussi refusé", rapportent nos confrères.
Une enquête bientôt ouverte pour viol
Pis, le magistrat a indiqué que le parquet de Bordeaux a informé celui de Toulouse qu"une enquête distincte" allait être ouverte pour viol sur un des trois jeunes garçons, placé dans la belle-famille du prévenu.
Cet enseignant, radié de l'éducation nationale pour "des échanges de messages inadaptés", lui aurait imposé une fellation des mois auparavant. Le magistrat de l'audience a précisé que le parquet de Bordeaux avait informé celui de Toulouse des faits dénoncés par le jeune garçon : "Une enquête distincte pour viol va être ouverte".