Deux jours après l'agression au couteau de jeunes enfants à Annecy, Ramonville-st-Agne, près de Toulouse a été ce samedi le théâtre d'une scène similaire. Une femme s'en est prise à deux personnes. Les blessures sont superficielles. L'auteur de l'agression a été interpellée.
Une attaque au couteau ce samedi matin dans les rue de Ramonville-st-Agne, en périphérie de Toulouse. Une femme a légérement blessée deux personnes avant d'être interpellés. Des analyses psychiatriques sont en cours.
Des circonstances encore floues
Deux jours après l'agression au couteau ce jeudi à Annecy, où 6 personnes ont été grièvement blessées, Ramonville-St-Agne a vécu une scène similaire ce samedi matin. L'agression s'est déroulée vers 10h rue du Romarin, dans un quartier pavillonnaire très tranquille.
Pour des raisons encores inconnues, une femme, âgée d'une trentaine d'années a agressé une dame âgée, puis un homme qui s'interposait.
L'alerte a très vite été donnée par des témoins de l'agression. Les secours se sont rendus rapidement sur place pour prendre en charge les blessés, une retraitée, âgée de 72 ans et un homme blessé à une main. Les plaies sont fort heureusement superficielles.
L'auteur des faits interpellée
Les gendarmes des brigades de Castanet-Ramonville, renforcés par la brigade de Villefranche-de-Lauraguais sont rapidement intervenus. La femme auteur des violences a été interpellée. Pour l'heure ses motivations restent très floues. Elle n'a pas encore pu être entendue par les enquêteurs.
La femme, qui a commis l'agression s'est montrée très agitée, au point que son état a été jugé incompatible avec une garde à vue. Elle a d'ailleurs été levée dans l'après-midi. La femme a été conduite dans le service psychiatrique de l'hôpital Purpan pour y subir des examens médicaux.
Une enquête ouverte
Une enquête a été ouverte. Elle a été confiée à la brigade des recherches de la compagnie de Villelfranche-de-Lauragais. Les enquêteurs sont chargés des premières investigations et de l'audition des témoins. Des techniciens en investigations criminelles se trouvent également sur les lieux pour réaliser constatations et photographies des lieux.
S'agit-il d'une agression crapuleuse, d'un coup de folie ou d'un geste commis sous l'effet de stupéfiants ? "Aucune piste n'est écartée", confie ce samedi soir un gendarme. Les enquêteurs attendent désormais l'avis des services psychiatriques.