Treize professeurs principaux du lycée Déodat de Severac de Toulouse ont démissionné de leur fonction d'encadrement. Ils entendent ainsi dénoncer la réforme du lycée annoncée par le ministre Jean-Michel Blanquer.
C'est un vent de révolte qui souffle contre la réforme du lycée, et qui pourrait bien s'étendre à d'autres établissements que le seul lycée d'enseignement général technologique et professionnel déodat de séverac, à Toulouse, où treize professeurs principaux ont remis vendredi matin sur le bureau du proviseur leur lettre de démission de leur fonction d'encadrement.
Cet acte symbolique vise à dénoncer la réforme du lycée annoncée par le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. Pour les enseignants démissionnaires, il s'agit d'une réforme faite dans la précipitation qui ne pemet pas aux élèves de choisir leurs orientations dans de bonnes conditions.
Selon le syndicat Snes-FSU, le mode d'action des professeurs de Déodat de Severac serait en discussion dans plusieurs établissements, notamment dans les lycées toulousains Berthelot et Bellevue.
L'interview de Francçois Cherigny, l'un des démissionnaires, délégué du SNES, au micro de Christophe Neidhardt et de Cécile Fréchinos :