L'entreprise CLS est pionnière dans le domaine d'observation et de surveillance de la Terre. Elle aide aussi les états à lutter contre la pollution et pillage des ressources. Basée près de Toulouse, elle vient de signer un gros contrat avec 3 pays d'Asie.
L'entreprise CLS, installée à Ramonville-Saint-Agne près de Toulouse aide les Etats à lutter contre les pollutions et le pillage des ressources. Elle vient de signer un contrat important avec l'Inde, la Thaïlande et le Sri Lanka.
Au chevet de la Terre
Depuis une salle équipée d'un immense écran, Les spécialistes de CLS scrutent les mers et les océans du monde entier. L’entreprise est installée dans la banlieue de Toulouse. À sa façon, elle contribue à la protection de notre planète. À sa disposition : près de 400 satellites, l'intelligence artificielle et une immense base de données, qui lui permettent d'établir le carnet de santé de la Terre.
"Ça nous permet de connaître l'état de la biodiversité, explique Stéphanie Limouzin, directrice adjointe de CLS. " Mais également l'état de la déforestation, la disponibilité en eau douce, la hauteur des océans. Tout un tas d'indicateurs des océans qui permettent de repérer les dégâts causés par le changement climatique".
Au secours des Etats
Sollicitée par les états, les institutions gouvernementales ou des organismes privés, CLS propose des moyens d'observation à la pointe de la technologie. Cette filiale du CNES, vient d'ailleurs de signer un contrat avec la Thaïlande, l'Inde et le Sri Lanka. Elle va leur fournir un logiciel, appelé MAS, entendez "Maritime Awareness Systeme".
"MAS, c'est une plateforme qui sert à faire de la surveillance maritime", confie Jeremy Royer, responsable du projet "Sécurité maritime". "Elle est basée sur de la fusion de données comme la position des navires, des données satellites ou des informations administratives. On le propose à nos clients pour surveiller leurs zones d'intérêt".
La pollution sous surveillance
Ce logiciel va aider ces pays à lutter contre le pillage des ressources, Mais pas seulement. Au Sri Lanka, CLS s'intéresse aussi à la lutte contre la pollution : "En zoomant sur le pays, via les images satellites, on voit une pollution", explique Jérémy Royer. "Ici nos spécialistes ont même pu identifier un navire qui peut être un suspect potentiel. Ce dossier sera remis aux autorités pour d'éventuelles poursuites".
Et les résultats sont là ! Grâce à ces systèmes d'observation, la pollution en hydrocarbures aurait diminué de moitié en 10 ans, dans les eaux européennes.