À l'appel de la Fdsea et des Jeunes agriculteurs de Haute-Garonne, les agriculteurs manifesteront à nouveau dans la nuit de ce mercredi 16 au jeudi 17 octobre dans le département. Voici à quoi s'attendre.
Pas de rocade, ni de ville bloquée cette fois, comme on a pu le voir en janvier 2024r. Les agriculteurs préparent une nouvelle manifestation en Haute-Garonne à l'appel de deux syndicats : la Fdsea et les Jeunes agriculteurs. Un coup de pression qui interviendra dans la nuit de ce mercredi 16 octobre à ce jeudi 17 octobre 2024, comme ils l'annoncent sur les réseaux sociaux.
Messages au gouvernement
Au programme : retournement et bâchage de panneaux pour apposer certains slogans dès 21h, ce mercredi soir. "Pour le moment, on en reste là, mais si on n'est pas entendu, on n'hésitera pas à hausser le ton", résume Tony Cal, agriculteur installé à Castelmaurou et membre du bureau des JA 31. Si aucune route n'est bloquée, les ronds-points des grands axes seront investis, comme celui situé au niveau de la bretelle de Montastruc-La-Conseillière où la D888 et l'A 68 se rejoignent, pour passer certains messages au gouvernement. "Tous les cantons seront mobilisés, même celui de Luchon", dévoile Tony Cal.
Cette nouvelle manifestation intervient alors que le Premier ministre, Michel Barnier et Annie Genevard, la nouvelle ministre de l'Agriculture doivent venir en visite en novembre prochain à Toulouse. Cette dernière doit se rendre dans les Pyrénées-Orientales, ce jeudi, comme l'annoncent nos confrères de l'Indépendant.
Les prémisses d'un plus grand mouvement
Après la Coordination rurale, la Fdsea et les JA 31 estiment que le "gouvernement continue" de les "mener en bateau". Ils veulent montrer leur impatience face à des situations de plus en plus critiques alors qu'ils sont confrontés aux épidémies (MHE, fièvre catarrhale ovine) et des difficultés financières abyssales.
"Les situations depuis le début de l'année sont encore plus détériorées. Il faut régler le problème de trésorerie des exploitations et des revenus des agriculteurs qui doivent être plus adaptés", rappelle Laure serres, la présidente de la Fdsea 31, qui prévient, elle aussi : "Cette mobilisation est une forme de prémisse de ce qui se passera si rien ne bouge."
