Depuis trois ans, la ville de Toulouse (Haute-Garonne) participe au City nature challenge qui a pour objectif d'identifier la nature en centre-ville. Des volontaires prennent et partagent des photos de faune et flore dans une application utile aux scientifiques. Dimanche 28 avril, une balade était organisée au Jardin des plantes pour accompagner des volontaires.
Identifier la faune et la flore pour prêter main-forte aux scientifiques. C'est l'idée du projet international City nature challenge dans lequel la ville de Toulouse (Haute-Garonne) prend part depuis 3 ans. Le principe : prendre des photos de plantes ou d'animaux dans la nature entre le 26 et le 29 avril afin d'identifier quelles espèces vivent dans notre environnement. Le tout à intégrer dans une application, iNaturalist.
The biggest community-driven #UrbanNature survey is on its second day! It's not too late to join the #CityNatureChallenge and represent your local #wildlife: take a picture or audio recording and share on #iNaturalist or your city's chosen platform. https://t.co/kALsLyvg1n pic.twitter.com/NlhRR8a1Br
— CityNatureChallenge (@citnatchallenge) April 27, 2024
"Prendre en considération qu'il y a de la vie sauvage"
Dimanche 28 avril, quelques curieux ont participé à une balade gratuite dans le jardin des Plantes pour réussir au mieux cette mission. "Le fait de prendre des photos, ça permet d'effectuer des identifications formelles, et d'accumuler beaucoup de données qui vont servir aux scientifiques" note Camille Poireau, guide de cette promenade du jour. "Comme des milliers de gens utilisent l'application, ça fait rentrer beaucoup de données que ne pourraient pas avoir les scientifiques seuls."
Pour ce spécialiste, cette démarche est essentielle notamment dans les endroits les plus fréquentés. "En centre-ville, on fait souvent l'erreur de penser qu'il n'y a pas de biodiversité" pointe Camille Poireau. "Elle ne fait pas partie des projets d'aménagement urbain. On ne se pose même pas la question."
Pourtant, la faune et la flore sont particulièrement riches. "Il y en a beaucoup que l'on ne soupçonne pas forcément. C'est important de prendre en considération qu'il y a de la vie sauvage" complète-t-il. Grâce à ce projet, des scientifiques ont même redécouvert des espèces que l'on pensait disparues.
L'application utilisable toute l'année
Les amateurs ont donc jusqu'à demain pour répertorier le plus de clichés possibles dans l'application iNaturalist. Les données seront traitées dans la foulée, du 30 avril au 5 mai.
Au-delà de ce défi, l'application est fonctionnelle toute l'année. Un bon moyen d'allier smartphone et biodiversité en découvrant, peut-être, des espèces uniques.