Le site "Walesonline" vient de publier le classement des dix joueurs de rugby les mieux payés de la planète. Trois d'entre-eux évoluent en Top 14. Et surprise, le demi de mêlée du Stade Toulousain élu meilleur joueur du monde en 2021, ne figure qu'en 8ème position.
Antoine Dupont, le demi de mêlée du Stade toulousain et capitaine du XV de France, a été élu meilleur joueur du monde en 2021 mais il n'est pas le mieux payé des joueurs de Rubgy. C'est ce que révèle le site "Walesonline".
Plus d'un million d'euros annuel
C'est un classement annuel que nous livre le site gallois "Walesonline". Et les chiffres ont de quoi faire tourner les têtes. Même si on est bien loin des salaires du golf ou du football, la planète rugby paye de mieux en mieux ses joueurs professionnels.
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— WalesOnline Rugby (@WalesRugby) December 24, 2023
En 2023, c’est le demi d'ouverture Finn Russell, ancien joueur du Racing 92 et aujourd'hui licencié du club anglais de Bath, qui arrive en tête de ce classement. Le rugbyman écossais a empoché la somme d’un million de livres par saison, soit 1.150.000 d'euros.
Antoine Dupont devancé
Viennent ensuite deux Springboks champions du monde qui évoluent au Japon : le demi de mêlée Faf de Klerk et l’ailier Cheslin Kolbe, passé par Toulouse. Antoine Dupont, demi de mêlée du Stade Toulousain, élu meilleur joueur du monde en 2021 et considéré comme le plus talentueux à son poste ne figure qu'en 8ème position de ce classement.
Le capitaine de l'équipe de France de rugby, blessé pendant le mondial dans l'hexagone à l'automne a encaissé quelque 805 000 euros. C'est 300 000 euros de moins que le premier et plus de 100 000 de moins que Siya Kolisi ou Dan Biggar, qui évoluent pourtant en Top 14.
Mieux payés en Angleterre
Ce classement fait ressortir deux particularités. D'une part les stars du rugby sont mieux payées à l'étranger, et notamment au Japon ou en Angleterre, qu'en France. L'Angleterre qui compte la moitié des 10 joueurs les mieux payés dans ses clubs.
Malgré de graves problèmes financiers, la Premiership anglaise, l'équivalent de notre Top 14, peut encore s’offrir des stars mondiales grâce au système du "marquee player", un joueur dont le contrat n’entre pas dans le calcul de la masse salariale du club, qui est bien plus basse qu’en France.