Moins de billets vendus, plus de 1,2 millions de déficit pour cette année, rien de catastrophique mais un sale moment à passer.
Les obstacles se multiplentA sept journées de la fin du championnat, le Stade Toulousain n’est toujours pas assuré de jouer les phases finales et a été éliminé de la Coupe d’Europe. Les répercussions sur la billetterie sont immédiates et moins de places vendues, c’est moins d’argent qui rentre dans les caisses. Les Rouge et Noir n’ont d’ailleurs jamais joué à guichets fermés cette saison à Ernest Wallon et les matches les plus importants ne peuvent pas être délocalisés au Stadium, en travaux en prévision de l’Euro de foot.
En déficit mais rien d'exceptionnel
La billetterie explique donc en partie ce déficit, une situation que le Stade a déjà connue, ainsi en mars 2013 il accusait un trou d’un million d’euros, de 600 000 euros un an plus tard, cette année la DNACG l’estime pour l’instant entre 1,2 et 1,5 million, pour un budget total de 35 millions d’euros.
Ce déficit le Stade Toulousain peut l’éponger en puisant dans ses fonds propres ou en se tournant vers son seul actionnaire privé, Fiducial. Eponger la dette ne sera donc pas un problème en soi, mais c’est un souci de plus pour le Stade, en perte de vitesse sportive, en mal de recrutement, en pleine crise de pouvoir interne. Et qui ne voit pas le bout du tunnel pour l’instant.
Vidéo : les explications de Yan Olivier d'Amontloir