Georges Gouttes fait de la résistance. Il est l'un des derniers restaurateurs indépendants de France, Installé sur une aire d'autoroute. Sur l'aire de Port-Lauragais, le long de l' A 61, on se presse des quatre coins de la France pour manger à sa table et y déguster son célèbre cassoulet.
Sur l'A 61 entre Toulouse et la Méditerranée, La Dinée, est l'un des derniers restaurants autoroutiers indépendants de France. Dans cet établissement exploité par Georges Gouttes, sur l'aire d'autoroute de Port-Lauragais, à Avignonet-Lauragais, on ne parle que de plats faits maisons et de gourmandise.
"Sur une aire d'autoroute, tout est permis. Tout est permis, même le bon. Nous, ce que nous voulons, c'est pratiqué une restauration qui soit locale, avec des produits locaux", dévoile son exploitant.
Le plat phare : le cassoulet
Sur l'aire de Port-Lauragais, on s'arrête pour déguster la spécialité : le cassoulet. 50 000 en sont vendus ici chaque année. " On a mis les cassoulets du jour en chauffe, concocté la veille. Nous en avons une bonne centaine là ! ", relate Alain Rambouil, second de cuisine à La Dinée, en ouvrant le four pour faire humer le plat à notre équipe.
Au fil des ans, manger au restaurant de Georges Gouttes est devenu un incontournable sur le trajet des vacances.
Quand on remonte on s'arrange pour arriver pile-poil à midi, 12h30 pour déguster ce super cassoulet
Un vacancier, habitué de la Dinée
" Nous avons une résidence secondaire à l'île d'Oléron et chaque fois qu'on redescend, on vient manger ici le midi sans ça, on passe une mauvaise année ! ", rigole un autre automobiliste.
L'accueil, autre ingrédient de la recette de son succès
L'autre ingrédient de la recette du succès de La Dinée réside dans son accueil auquel Georges Gouttes a beaucoup d'importance: " L'accueil a beaucoup d'importance, pour mettre les clients dans de bonnes conditions, pour qu'ils se détendent et se reposent, et reprendre la route avec force".
Un métier qui n'a apporté que de la joie pour celui qui tient ce restaurant depuis près de 42 ans. Georges Gouttes, 76 ans, ne compte pas prendre sa retraite avant 2027.
(Écrit avec Jordan Lasserre)