Grenoble a mis brutalement fin à la série de victoires de Toulouse en s'imposant sur une pénalité après la sirène à Ernest-Wallon (22-25), samedi
lors de la 12e journée de Top 14.
Un ballon conservé au sol par Palisson alors que le chrono affichait déjà 80 minutes et la sanction est tombée. Logique mais cruelle. A 40 mètres face aux poteaux, Jonathan Wisniewski portait le coup de grâce et offrait à Grenoble une victoire sur le fil permettant aux siens de consolider leur place dans le Top 6 en grimpant provisoirement à la 4e place.
Les Rouge et Noir marquent eux un brutal coup d'arrêt, en accusant leur deuxième défaite à domicile de la saison, après six victoires d'affilée toutes compétitions confondues qui avaient fait oublier un début de saison cauchemardesque. Et avec 28 points, ils restent bloqués aux portes des six premières places qualificatives.
Privé de ses internationaux français Thierry Dusautoir, Yoann Maestri et Yoann Huget, laissés au repos après la tournée d'automne, ainsi que de Luke McAlister (cuisse) et d'Imanol Harinordoquy (dos), forfaits de dernière minute, Toulouse a éprouvé de grandes difficultés à mettre en place son jeu face à une défense grenobloise agressive et bien organisée.
Et Grenoble a d'ailleurs pris en main rapidement la rencontre grâce à un coup de pied de Wisniewski dans le dos d'une défense toulousaine
mal replacée après un ballon perdu au sol. Thiery était à la retombée et servait Aplon qui concluait entre les perches (12e).
Endossant le rôle de buteur, Flood étant touché aux adducteurs, Doussain permettait aux Rouge et Noir de ne pas décrocher et de rentrer au vestiaire à un petit point des Grenoblois (9-10).
Au coude à coude
Profitant de l'absence de Wisniewski - le maître à jouer des Grenoblois ayant récolté un carton jaune juste avant la pause - Toulouse prenait finalement l'avantage grâce à un essai de Palisson, servi par Fritz après une percée de David (48e).
Mais Grenoble revenait méthodiquement au score sur des pénalités de Hart puis de Wisniewski, avant de l'emporter sur le fil.
L'issue était d'autant plus cruelle pour Toulouse que Doussain, qui a manqué au total 4 coups de pied, venait de rater cinq minutes auparavant une pénalité qui aurait pu être celle de la gagne.
