Le Racing-Métro a frappé un grand coup en écrasant une équipe du Stade Toulousain remaniée (25-5), samedi au Stade de France lors de la 17e journée de Top 14.
Le Stade Toulousain stagne au 4e rang mais voit sa position menacée par ses poursuivants directs.
En quête vitale de confiance et de points pour ce match ciblé comme un sommet de la saison, le Racing, très volontaire, a réussi son opération face à une formation toulousaine brouillonne et bien peu inspirée, à l'image de son ouvreur Lionel Beauxis.
Ce dernier était d'ailleurs contré dans ses 22 m dès la 5e minute pour un essai signé de son vis-à-vis Jonny Sexton, en forme éclatante samedi (15 pts au total).
Le demi de mêlée Mike Phillips doublait la mise dès la 16e minute à l'issue d'une interception de Marc Andreu et d'une échappée sur l'aile de Sexton encore. En tête 18-0 à la pause, les hommmes de Laurent Labit et Laurent Travers se mettaient à l'abri à la 44e minute par Andreu, justement récompensé de son activité sur l'aile.
Supérieurs en puissance, constamment sur l'avancée dans les impacts, les Ciel et Blanc ne laissaient aucune chance de revenir aux Toulousains qui ne cessaient par ailleurs de gâcher leurs munitions.
Les Racingmen regretteront toutefois amèrement d'avoir laisser échapper le bonus offensif à la dernière seconde sur un essai à la sirène et en coin du Fidjien Timoci Matanavou.
Cette prestation à oublier pour les Rouge et Noir apportera au moins de l'eau au moulin du président René Bouscatel et du manager Guy Novès qui n'ont cessé de fustiger cette semaine les doublons qui les privent de sept internationaux français, en prime des blessés (Thierry Dusautoir, Luke McAlister, Florian Fritz...)
Vidéo : le récit de Mathieu Jarry