Une semaine après le violent incendie qui a ravagé un immeuble de la rue Bayard à Toulouse, une partie des habitants sont toujours en attente de relogement. Ils campent toujours dans le gymnase Toulouse-Lautrec mis à disposition par la ville.
Une semaine jour pour jour après l'incendie qui a ravagé leur immeuble et fait 20 blessés, rue Bayard à Toulouse, une quarantaine de personnes est toujours sans logement.
Depuis l'incendie, l'accès à l'immeuble du 73 rue Bayard est interdit par arrêté et ces personnes parties de leur logement dans la précipitation pendant l'incendie n'ont rien pu récupérer chez elles. Elles campent toujours, dans des conditions précaires, dans le gymnase Toulouse-Lautrec mis à disposition par la mairie de Toulouse. Lundi, elles ont manifesté place du Capîtole pour dire leur désarroi.
L'association Droit au Logement (DAL) qui s'occupe des sinistrés depuis l'incendie regrette l'absence de "réunion réunissant les propriétaires, la Préfecture, la Mairie et les victimes" et le fait qu'"aucun calendrier prévisionnel de relogement n'a été fixé".
Une réunion a pourtant bien eu lieu à la Métropole
Une réunion a bien eu lieu indique ce jeudi après-midi la mairie de Toulouse, mais sans les victimes. Elle s'est tenue mercredi soir dans les locaux de la Métropole en présence des propriétaires, du syndic de l'immeuble (SOGEM), de la Préfecture, du service d'aide aux victimes (SAVIM) et du 115 pour "étudier la situation administrative des personnes, qui pour beaucoup ont perdu leurs papiers dans l'incendie, et proposer un suivi individuel à chacun". Il faut maintenant les en informer.L'hôtel Bristol rouvert
L'hôtel Bristol, voisin de l'immeuble fortement endommagé par l'incendie, a pu rouvrir mercredi soir, selon la mairie. 14 familles qui avaient dû le quitter après l'incendie y ont donc retrouvé leur chambre mercredi soir. La ville indique par ailleurs que le syndic du 73 rue Bayard a déjà proposé des solutions de relogement à certains habitants. Il reste selon elle, 32 personnes, dont 5 enfants, dans le gymnase Toulouse-Lautrec. Ils ont eu la visite d'un médecin. La ville assure par ailleurs que toutes ces familles resteront prises en charge dans ce gymnase tant que toutes n'auront pas été relogées.