Un policier blessé, 15 personnes interpellées, voici le bilan des incidents intervenus dimanche 2 octobre en marge de la rencontre Toulouse-Montpellier pour le compte de la 9e journée de Ligue 1. Le procureur de la République de Toulouse apporte des précisions sur ce qui a entraîné l'interruption du match pendant un quart d'heure.
Selon le communiqué du procureur de la République, "quinze personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. L'une d'entre elle a été relâchée hier (dimanche), faute pour l'enquête d'avoir réuni contre elle des éléments de conviction suffisants".
3 mineurs interpellés
Pour l'heure, 15 personnes ont été placées en garde-à-vue, 9 ont été déférées. L'objet de ces interpellations : violences volontaires sur agent de la force publique, destruction et dégradations de biens d'utilité publique, introduction et usage de fusées ou d'artifices dans une enceinte sportive.
Parmi ces interpellations, on trouve trois mineurs de 13, 15 et 16 ans. Ils ont été identifiés pour avoir fait usage de fumigènes dans la tribune des supporters du TFC. "Ils sont convoqués mercredi pour recevoir une réponse pénale aux faits qui leur ont été reprochés", précise le communiqué.
Neuf personnes se voient reprocher d'avoir introduit et utilisé des artifices. Contrôlées en possession de ces objets, elle ont été déférées ce lundi 3 octobre au tribunal judiciaire afin d'êtres jugées. Le parquet va demander une interdiction de stade pour ces prévenus.
2 personnes toujours en garde à vue et 2 enquêtes ouvertes
Deux personnes ayant aussi introduit et fait l'usage d'artifices se voient aussi reprocher des faits de violence sur agents de la force publique.
Le communiqué précise également que deux enquêtes sont ouvertes :
- une pour des faits de violences volontaires et des dégradations de biens d'utilité publique commis à la buvette réservée aux supporters de Montpellier
- introduction dans le stade et l'utilisation d'artifices détonants, notamment au sein de la tribune des supporters toulousains.
Les enquêteurs comptent sur les enregistrements de la vidéo-surveillance pour identifier les fauteurs de ces troubles.