Toulouse : 1500 euros avec sursis pour le croche-pied du policier à une manifestante gilet jaune

Le policier qui avait fait un croche-pied à une femme lors d’une manifestation des gilets jaunes à Toulouse a été condamné à 1 500 euros avec sursis. L’avocat de la jeune femme évoque une condamnation minime.
 

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La vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux au début du mois de janvier comme de nombreuses autres après différentes manifestations des Gilets Jaunes. On y voyait un policier faire "gratuitement" un croche-pied à une jeune femme à Toulouse. L’IGPN, la police des polices, avait été saisie et l’acte du policier avait été condamné y compris par le ministre de l’intérieur de l’époque. Christophe Castaner avait dit : "C'est l'honneur de la police qui est en jeu, on ne fait pas de croche-pied à l'éthique, sauf à s'abaisser, à abaisser la police."

Le policier en question a été jugé dans le cadre de la procédure du plaider coupable ce lundi 31 août. Nos confrères de Médiapart rapportent que le tribunal l’a condamné à 1 500 euros avec sursis, sans inscription au casier judiciaire, ainsi que 800 euros pour préjudice moral et 800 euros pour frais de justice à verser à la partie civile.

Une condamnation minime pour l'avocat de la victime

Contacté par France 3 Occitanie, l’un des avocats de la jeune femme victime du croche-pied, estime qu’il s’agit d’une condamnation très minime. Maitre Julien Brel s’étonne également que sa cliente n’ait pas été entendue lors de l’enquête. "Nous ne sommes pas dupes, dit l’avocat, si il y a condamnation c’est grâce à la vidéo et parce que l’acte avait été condamné au plus haut sommet de l’Etat. Le policier n’a pas pu faire autrement que de reconnaitre les faits. Si cela avait été un manifestant il n’y aurait certainement pas eu de sursis. En plus c’est un gradé, un chef de groupe, la condamnation devrait être exemplaire".
  L'observatoire des pratiques policières à Toulouse a dénoncé à plusieurs reprises une violence disproportionnée notamment, "l'usage immodéré des LBD", "un large usage des grenades explosives" et une "utilisation massive et sans précédent à Toulouse des gaz lacrymogènes qui provoquent de nombreux troubles importants."    
 
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