7 députés socialistes de Haute-Garonne ont écrit au ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas pour lui demander un plan de rattrapage des effectifs du Tribunal de Grande Instance de Toulouse, qui "fait figure de parent le plus pauvre des juridictions de taille équivalente en France"
A l’initiative de Christophe Borgel, six autres députés socialistes de la Haute-Garonne ont écrit mardi au ministre de la Justice Jean-Claude Urvoas pour l'interpeller sur le manque cruel d'effectifs au Tribunal de Grande Instance de Toulouse.
LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE TOULOUSE PARENT LE PLUS PAUVRE DE LA MACHINE JUDICIAIRE EN FRANCE
Dans ce courrier, Kader Arif, Gérard Bapt, Christophe Borgel, Françoise Imbert, Patrick Lemasle, Catherine Lemorton et Matine Martinel constatent que dans "la pénurie globale" dont souffre "la machine judiciaire française", le tribunal de Grande Instance de Toulouse "fait figure de parent le plus pauvre".
UN PERSONNEL JUDICIAIRE MORALEMENT ET PHYSIQUEMENT EPUISE
Du coup, ils demandent "un plan de rattrapage", soulignant que la "sous dotation en ressources humaines a pour conséquence d'augmenter le stock des affaires restant à juger, de baisser le taux de couverture et d'allonger les délais de convocation au niveau du contentieux civil". Les députés estiment qu'il s'agit d'une "fragilité structurelle" qui "conduit à un épuisement moral et physique de tous ceux qui travaillent au TGI de Toulouse".LA LETTRE DES DEPUTES AU MINISTRE DE LA JUSTICE :