La Socamil, centrale d'achats de Leclerc, demandait mardi matin en référé à la justice d'ordonner la levée du blocage par les "gilets jaunes" de son site de Tournefeuille. 7 d'entre-eux, identifiés par huissier sur place ou sur Facebook, étaient cités à comparaître. Décision mercredi.
Le tribunal de grande instance de Toulouse, saisi en référé mardi matin par la Socamil, la centrale d'achat de Leclerc à Tournefeuille , bloquée par les "gilets jaunes", rendra mercredi en début d'après-midi sa décision d'ordonner ou pas la levée du blocage.
7 "gilets jaunes", identifiés par un huissier, sur place ou via les réseaux sociaux, étaient cités à comparaître.
Un seul, Kevin, militaire à la retraite, âgé de 31 ans, s'est présenté à l'audience, soutenu par une poignée de "gilets jaunes".
150 camions sont actuellement bloqués dans la centrale d'achat, remplis de 4500 tonnes de nourriture dont la moitié de produit frais, a indiqué à l'audience l'avocat de la Socamil. Dénonçant des "dommages imminents" et un "trouble illicite", il a plaidé la liberté de circuler et d'entreprendre. Il a également estimé que les "gilets jaunes" identifiés lors de ce blocage engageaient leur responsabilité pénale et civile.
Le défenseur du "gilet jaune" n'a pas contesté la présence sur place de son client : "comme deux mille autres personnes", a-t-il expliqué, mais en contestant toute participation au blocage. "Il était là pour voir ce qui se passait", a-t-il dit.