Le président des apiculteurs de Midi-Pyrénées a envoyé ce mardi au premier ministre sa candidature spontanée pour devenir ministre de l'agriculture. Une opération pour attirer l'attention sur le sort des abeilles.
"Les abeilles ne sont ni de gauche ni droite, d’ailleurs elles ont des ailes de chaque côté". C'est une démarche originale qu'a entamé ce mardi l'apiculteur toulousain Olivier Fernandez, président du syndicat des apiculteurs de Midi-Pyrénées : il vient d'envoyer une candidature spontanée pour devenir ministre de l'agriculture.Une démarche médiatique pour attirer l'attention sur le sort des abeilles en France. Dans une lettre ouverte adressée à Edouard Philippe, Premier ministre, il fustige l'actuel ministre de l'agriculture, Stéphane Travert, suspecté d'être "mal à l'aise" au sujet de la protection des abeilles.
Monsieur le Premier Ministre, cela fait plus de 25 ans que nos abeilles, les insectes pollinisateurs, les oiseaux, les hérissons … subissent un taux de surmortalité dont la responsabilité est scientifiquement mise en évidence par des milliers d’études par des laboratoires indépendants. (Olivier Fernandez)
Une lettre rédigée à l'occasion de la journéee mondiale des abeilles, le 20 mai, décrêtée par l'ONU mais dont les répercussions en France sont très limitées. Olivier Fernandez rappelle dans son courrier les différentes étapes récentes, notamment en matière d'épandage, qui coûte cher aux apiculteurs.
D'un clin d'oeil, Olivier Fernandez précise qu'il envoie en copie ce courrier à ses "futurs collègues" du gouvernement, notamment le ministre de l'Ecologie Nicolas Hulot.
Aux dernières informations, l'actuel ministre de l'agriculture était ce mardi toujours à son poste.