Un cas de COVID a donc été détecté au centre de rétention administrative de Cornebarrieu, près de Toulouse, ce jeudi 13 août. Mais la personne a été libérée avant que les résultats du test ne tombent : il faut donc la retrouver et en attendant, le centre est bouclé.
Une femme adulte a été diagnostiquée positive au coronavirus : les résultats du dépistage sont tombés ce jeudi, au centre de rétention administrative de Cornebarrieu, près de Toulouse.
Mais cette personne a été libérée la veille, soit mercredi 12 août, suite à la décision du juge des libertés et de la détention. Il faut donc désormais la retrouver, afin de lui permettre d'être isolée et soignée.
En attendant, ce sont les quelques 40 "retenus" et les personnels du centre de rétention qui doivent faire l'objet d'une campagne de dépistage. Selon l'assocation humanitaire Le cercle des voisins du centre de rétention de Cornebarrieu, plus aucune entrée et plus aucune sortie ne peut avoir lieu. Les associations ne peuvent plus pénétrer non plus dans le centre.
Au début de la crise sanitaire, une suspicion de cas de covid avait eu lieu, sans être confirmée. Néanmoins, des mesures avaient été prises, toujours d'après Le cercle des voisins du centre de rétention de Cornebarrieu, pour que les retenus ne soient plus qu'un par chambre. Des précautions qui auraient été peu à peu levées.
Ces informations, qui ont été communiquées à France 3 Occitanie par Le cercle des voisins du centre de rétention de Cornebarrieu, ne sont pas confirmées par l'ARS (agence régionale de santé) au moment où nous les publions.