C'est une clarification qui reste floue. Oubliés lors du renouvellement de la tarification, les chômeurs en fin de droits (qui ne touchent plus d'indemnités) continueront de payer. Pendant au maximum 4 mois, ils devront payer 15 euros par mois. Pendant ce temps, Tisséo examinera leur cas.
Les chômeurs en fin de droits devront continuer à payer le métro quand ceux avec des indemnités faibles ne le paieront pas. C'est la clarification qu'a apporté, vendredi, en fin d'après-midi, après son couac concernant sa nouvelle tarification qui avait omis les chômeurs en fin de droits.
Les chômeurs ne touchent plus d'indemnités après une certaine période sans travailler. Ces gens-là avaient été oubliés lors de l'instauration de nouveaux tarifs, début juillet. Lors du renouvellement de leur abonnement, on leur a donc demandé de payer plein pot, c'est-à-dire 50 euros.
Les chômeurs avec indemnités, eux, avaient le droit à un tarif spécial : 15 euros pour ceux bénéficiant d’une indemnité journalière de plus de 39 euros, 10 euros pour ceux dont l'indemnité journalière se situe entre 25 et 39 euros et 0 euro lorsqu'elle était en dessous.
Un examen au cas par cas
Une nouvelle tarification entrera en vigueur à partir du 9 septembre. Celle-ci prévoit que les chômeurs en fin de droits continuent de payer... La facture s'élèvera à 15 euros par mois. Un prix égal à celui des chômeurs bénéficiant d'une indemnité journalière de plus de 39 euros. Il sera effectif "pendant quatre mois" au maximum. Pendant cette période, un examen du dossier sera réalisé par les services de Tisséo."Ce dispositif garantira le temps nécessaire au traitement individuel de chaque situation particulière pour apporter la réponse adaptée et conforme à notre tarification sociale", explique dans un communiqué Jean-Michel Lattes, vice-président de la métropole chargé des Transports et président de Tisséo.