La Cité de l'Espace ouvre ce mercredi son tout nouveau planétarium doté d'une haute technologie d'image. Un équipement parmi les plus novateurs au monde.
Paris, Houston et Toulouse. Au classement des plus beaux planétariums au monde, la ville rose se place sur la podium.
La Cité de l'Espace de Toulouse ouvre en effet ce mercredi les portes de son nouveau dôme permettant de simuler le ciel sur écran.
Un bijoux de technologie doté d’un simulateur astronomique aux images vidéo de très haute définition (8K).
La qualité est obtenue grâce à dix projecteurs 4K répartis tout autour de la salle. Résultat : les images diffusées sur le dôme écran de 600 m² ont une résolution 24 fois supérieure aux images haute définition du home cinéma.
Cet équipement est l’un des plus novateurs au monde. En effet, seuls les planétariums de Paris et de Houston (Texas) disposent d’une qualité d’image équivalente.
Même avancée technologique côté son. Les enceintes ont été remplacées par un nouveau dispositif qui offre au spectateur un son enveloppant pour une immersion totale.
Un logiciel dernière génération
Ces performances technologiques se mettront au service de SkyExplorer 4, un logiciel de simulation astronomique développé par la société française RSA Cosmos. Celui-ci permet d’observer en temps réel une simulation de l’exploration des milliards d’étoiles de notre galaxie, ainsi que tous les objets célestes qui la composent : planètes, étoiles, nébuleuses, etc.
SkyExplorer repose sur des bases de données astronomiques réelles fournies par les observatoires professionnels. Parmi ces données, une modélisation unique de la Voie Lactée qui a nécessité cinq ans de travail entre l’Observatoire de Paris et l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) de Grenoble.
Voyage dans l'univers
A chaque séance, 279 spectateurs peuvent profiter du spectacle sur des sièges inclinables. Ces explorateurs d'un jour peuvent guider eux-même leur voyage. Chaque siège est en effet équipé d’un boîtier de vote, qui permet d’agir en temps réels sur le spectacle et d’en orienter le cours pour, par exemple, survoler Mars ou visiter une galaxie lointaine.