30 ans après les balises Argos, la société toulousaine (filiale, entre autres, du CNES) s'apprête à lancer un nouveau système de localisation par satellites.
Selon une étude, 30 milliards d'objets seront connectés dans le monde en 2030 : voitures, montres, bateau, etc. Et cela concerne des domaines aussi différents que l'agriculture, le transports, les loisirs extrêmes, la navigation, la logistique, la pêche, etc. Un marché gigantesque et en pleine expansion sur lequel les entreprises du spatial misent, notamment à Toulouse.
Ainsi, CLS (collecte, localisation, satellites), avec le soutien du Centre national d'études spatiales (CNES), annonce ce lundi 10 septembre la création d'une nouvelle filiale, Kinéis, qui va lancer une constellation de nanosatellites (des satellites de petites tailles, parfois pas plus gros qu'une machine à laver) pour permettre de répondre à l'explosion de la demande en la matière.
Cette constellation, d'une vingtaine de satellites, dont la maîtrise d'oeuvres a été confiée par CLS à Thales Alenia Space, devrait être lancée dans l'espace en 2021.
Dans les années 80, CLS et le CNES, avec le système de balises Argos, ont "jeté les fondations de ce qui allait devenir l'internet des objets", selon les propres termes de CLS. Cette fois, avec Kinéis, ils ont l'ambition de "démocratiser l'usage de la localisation et de la collecte de données" avec une système performant et financièrement abordable.