Les centres de formation d'apprentis du bâtiment cherchent à recruter les futurs Compagnons. L'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris va peut-être créer des vocations.
Savoir restaurer la toiture d'un château n'est pas donné à tout le monde.
Florent Falguié est couvreur et aussi Compagnon du Devoir. Il a fait ses classes dans le compagnonnage voilà 6 ans. Il excerce aujourd'hui son savoir-faire particulier sur le toit d'un édifice près de Toulouse : le château de Saint-Martory.
Tailler les ardoises est un talent devenu rare, mais recruter des jeunes pour les former, l'est encore plus.
Il confie "on est obligés de de faire des expositions, de la publicité, on a même créé un compte Facebook pour attirer les jeunes vers les centres de formation, sinon on ne trouve pas d'apprentis".
Une école de l'excellence qui peut faire peur
Michel Andrieu, directeur de la Fédération Compagnonnique de Toulouse se veut rassurant : cette école de l'excellence ne doit pas faire peur."Tous les Compagnons du Devoir ont été un jour débutants".
L'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris pourrait faire naître des vocations.
L'envie de faire de belles choses et bien les faire, voilà qui pourrait réveiller une passion chez les jeunes en quête d'une orientation manuelle.
Un reportage de Pierre Corrieu et Clara Delannoy