L'arrêt de la cour d'appel qui juge EDF a été mis en délibéré au 13 janvier 2020. La centrale nucléaire de Golfech aurait évacué des rejets radioactifs dans l'atmosphère le 19 octobre 2016. 8 associations environnementales demandent la reconnaissance d'une faute commise par EDF.
Le 19 octobre 2016, la centrale nucléaire de Golfech dans le Tarn-et-Garonne avait émis des rejets radioactifs dans l'atmosphère pendant plusieurs minutes.
8 associations environnementales avaient porté plainte contre EDF aussitôt relaxée en première instance en janvier 2019.
A l'époque, cet incident est classé négligeable d'après l'autorité de sûreté nucléaire et sans impact sur l'environnement, pour EDF.
Mais selon les associations environnementales, 136 milliards de Becquerels auraient été relâchés dans la nature en l'espace de deux minutes.
L'avocat d'EDF n'a fait que contester la recevabilité de cet appel : selon lui, son client n'a commis aucune faute ce 19 octobre 2016.
Accident grave
Pour Daniel Roussée, président "Amis de la Terre" Midi-Pyrénées,
c'est un accident grave, il y a eu une série de dysfonctionnements, une erreur d'aiguillage sur le circuit primaire qui a été envoyé sur la cheminée d'aération.
Les parties civiles demandent la reconnaissance d'une faute commise par EDF lors de ce rejet et une réparation de 5 000 euros par association pour le préjudice subi. La décision de la cour d'appel a été mise en délibéré au 13 janvier 2020.
Une équipe de France 3 a suivi le procès