Comme à Paris vendredi, des militants de Greenpeace se sont mis en cage, ce samedi, place du Capitole. Ils réclament la libération des "30 de l'Arctique", ces militants et journalistes détenus par la Russie depuis le 19 septembre dernier pour avoir tenté d'escalader une plate-forme de Gazprom.
L'action a lieu dans plusieurs grandes villes françaises : à Toulouse, elle s'est déroulée place du Capitole, samedi après-midi. Des militants de Greenpeace et des citoyens se sont enfermés dans une cage, munis de pancartes sur lesquelles ont pouvait lire "I am a climate defender".
Ils réclament la libération des 28 militants Greenpeace et des deux journalistes indépendants détenus par les autorités russes depuis le 19 septembre dernier.Ceux-ci comparaissent actuellement en Russie pour avoir tenté d'escalader une plate-forme pétrolière de Gazprom pour dénoncer les risques environnementaux que représente cette activité pour l'Arctique.
La pétition a recueilli 250 signatures, samedi après-midi, place du Capitole à Toulouse.
Les trente membres de l'équipe de l'Arctic Sunrise, un navire de Greenpeace, parmi lesquels figurent deux journalistes, doivent répondre des accusations de "piraterie" (un crime passible de 15 ans d'emprisonnement) et de "hooliganisme" (passible de sept ans).
Selon Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, le Comité d'enquête russe a demandé à la justice une prolongation pour trois mois de la détention provisoire des militants. Une prolongation qui doit être décidée à l'issue d'audiences la semaine prochaine à Saint-Pétersbourg, selon lui.
Philippe Martin, le nouveau ministre de l'Ecologie, s'est joint à la manifestation parisienne, vendredi.
Voir ici les images de l'action toulousaine, images signées Jack Levé de France 3 Midi-Pyrénées :