Ils sont une centaine : des anciens salariés de Freescale à Toulouse qui contestent la validité de leur licenciement. Ils ont décidé de déposer leur dossier devant le conseil des prud'hommes.
Une centaine d'anciens salariés toulousains de Freescale licenciés par la société américaine contestent la validité de leur licenciement devant le conseil des prud'hommes de Toulouse. Ils ont déposé ce mercredi leur dossier.L'usine de semi-conducteurs a fermé à l'été 2012 en licenciant les 400 salariés restants. Depuis l'annonce de la fermeture, la CGT notamment conteste les motifs économiques de ce plan social.
"Toutes les raisons invoquées en 2009 pour justifier ce plan de licenciement de plus de 800 personnes n'étaient pas avérées, on le sait aujourd'hui", a expliqué Didier Zerbib, un délégué CGT. Les bénéfices étaient présents, les clients étaient là, les machines n'étaient pas obsolètes, les produits encore moins. Rien de ce qu'ils ont dit pour justifier ce PSE n'était valable."
En mai dernier, plus de 500 salariés licenciés s'étaient inscrits à Pôle emploi à la fin de leur congé de reclassement. La CGT évalue ce reclassement à 8,09%, alors que la direction de Freescale assure qu'il est supérieur à 60%.