L'observatoire Trendeo vient de publier une étude sur les start-up en France. Toulouse arrive en deuxième position en nombre de créations d'entreprises et d'emplois. Mais aussi en nombre de levées de fonds.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Trendeo, une société de veille sur l'emploi et l'investissement en France s'est penchée pendant deux ans sur les start-up de l'Hexagone. L'observatoire a recensé le nombre de ces jeunes sociétés et le nombre d'emplois qu'elles ont créé dans les vingt plus grandes villes de France. La ville rose arrive en deuxième position sur le podium.
Un secteur en plein développement
En deux ans, selon Trendeo, 1 400 start-up ont créé près de 22 000 emplois, soient 8% des emplois créés en France. Plus d’un millier de levées de fonds ont été enregistrées, pour un montant total de plus de 2,5 milliards d’euros.
Paris très largement en tête
Paris, Toulouse et Lyon arrivent en tête du classement, tant en nombre de start-up identifiées qu'en nombre d'emplois créés, même si la Capitale devance très largement la ville rose, sans doute à cause de son bassin d'emploi beaucoup plus important en taille. Toulouse compte à ce jour 78 start-up identifiées par l'observatoire pour 1 298 emplois créés contre 586 pour 10 012 emplois à Paris. Il y a selon l'observatoire sept fois plus de start-up à Paris qu'à Toulouse et huit fois plus d'emplois dans celles-ci. Un écart encore plus marqué selon Trendeo que pour l'emploi en général tous secteurs confondus et tous types d'entreprises confondus puisque Paris a vu la création, de 2009 à 2016, de près de 4 fois plus d’emplois qu’à Toulouse, et 6 fois plus qu’à Bordeaux ou Lyon.
Un bémol sur le nombre de start-up
Ces données s'appuient sur le nombre de start-up "identifiées" par Trendeo. Il n'est pas simple cependant de les recenser précisément. Bon nombre d'entre elles sont hébergées chez des incubateurs d'entreprises ou ne communiquent pas forcément sur leur activité.