Fin janvier 2018, les surveillants de prison ont repris le travail après 14 jours de grève. Un mouvement rare et massif qui a mis en évidence le ras-le-bol de toute une profession. Un accord a bien été signé avec le gouvernement, mais la base n'est pas satisfaite.
La grève des gardiens de prison a été levée suite à la signature d'un accord par le syndicat majoritaire. Mais de nombreux salariés de la base ne s’y retrouvent pas. Ils se sentent floués, voire trahis. Deux d'entre-eux ont accepté ed parler à France 3 Occitanie.
Vendredi 26 janvier 2018, l'Ufap-Unsa, syndicat majoritaire dans la profession, a validé les propositions avancées la veille par le ministère de la Justice pour mettre fin au mouvement des surveillants pénitentiaires. Les deux autres syndicats ont refusé de signer.
Ce texte comprend des mesures pour améliorer la gestion des détenus radicalisés, comme la construction de 1 500 places dans des quartiers dis « étanches ». Des mesures pour renforcer la sécurité des agents sont actées comme le menottage des détenus dangereux ou un retour aux fouilles inopinées de cellules.
Le ministère s'est également engagé sur la création de 1 100 emplois supplémentaires. Mais beaucoup de surveillants de la base se disent amers. Ils estiment que cet accord ne résout rien.
En vidéo, le reportage de Christine Ravier et Frédéric Desse