L’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, vient de nommer le Gérontopôle de Toulouse collaborateur officiel. C’est une reconnaissance internationale de poids et la possibilité de faire partager son travail sur la prévention de la dépendance.
Le Gérontopôle de Toulouse a été le premier labellisé en France en 2007. En 10 ans, il a acquis une expertise remarquable sur la prévention en matière de vieillissement.
L’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, vient de le nommer collaborateur officiel sur la fragilité, la recherche clinique et la formation en gériatrie.
Reconnaissance internationale
Cette désignation confirme la reconnaissance du Gérontopôle comme structure innovante et pôle de référence gériatrique au niveau national et international. Cette collaboration va durer 4 ans. En vidéo, le reportage de Christine Ravier et Thierry Villégier
Le Gérontopôle travaille depuis 10 ans sur la prévention de la dépendance. Son expérience intéresse de très près l'OMS qui souhaite la généraliser.
A l'hôpital de jour, des patients de 60 et 90 ans, souvent orientés par leur médecin généraliste, participent à des ateliers. Au programme notamment gymnastique et diététique. L'enjeu : retarder dès leur manifestation, les effets du vieillissement comme la fonte de la masse musculaire.
Une priorité : la prévention
Ces patients, tous volontaires, ont été diagnostiqués "fragiles". Les symptômes ? Une marche ralentie, une perte de poids, une sensation d'épuisement, la fait de manquer de force musculaire, la sédentarité.
La fragilité peut être prévenue dès 40 ans d'après le Professeur Bruno Vellas, coordinateur du pôle Gériatrie au CHU de Toulouse. C'est un stade réversible, quel que soit l'âge. La dépendance, elle, ne l'est pas. D'où l'importance d'intervenir au moment-clé où l'on décèle des signes de fragilité, estime le Dr Sandrine Sourdet, gériatre à la Cité de la Santé.
300 millions de personnes dépendantes
La population mondiale vieillit : 300 millions de personnes sont dépendantes dans le monde. Si on n'agit pas, elles seront 600 millions en 2040. La prévention est donc une priorité pour le bien-être de l’humanité.