La dénonciation par un syndicat de police de l'utilisation par des Gilets Jaunes de "bombes à excréments" contre les forces de l'ordre semble avoir donné des idées à Toulouse. Sur les réseaux sociaux, des manifestants annoncent la préparation de ce que l'on nomme des "Cacatov".
La photo circule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux : de petits ballons jaunes, a priori, remplis d'une mixture marronnasse, accompagné de ce commentaire "Toulouse prépare ses bulletins de vote pour samedi. On souhaite un bon appétit aux CRS !"
Des coktails molotov au "caca"
Ces ballons seraient des "bombes à excréments" également appelés "Cacatov" en référence aux "cocktails molotov". Des projectiles que des Gilets Jaunes compteraient utiliser pour la mobilisation du samedi 2 mars 2019 à Toulouse.Au départ du cortège cet après-midi, une banderole sur laquelle est inscrit "Caca Party" a d'ailleurs été déployée.
#Toulouse: Que la fête commence ?!!! #GiletsJaunes #ActeXVI #Acte16 #ACAB pic.twitter.com/hEfgkapv4g
— espanish (@_espanish_) 2 mars 2019
Il y une semaine, un agent de police aurait été, selon le Parisien, "la cible d'un jet d’excréments sous forme liquide en marge de la manifestation de l’acte 15 " à Paris. Des méthodes dénoncées par le syndicat UNSA Police SDSS.
#ActeXV #Acte15 Des bombes d’excréments envoyées par des manifestants #GiletsJaunes contre les forces de l’ordre aujourd’hui #Paris #Trocadero ! Abjecte ! @UNSAPOLICE section SDSS dénonce des actes prémédités et...dégoûtants! (2 interpellés)
— UNSA POLICE SDSS (@UNSA_SDSS) 23 février 2019
De lourdes peines
Ce type d’actions ont déjà été utilisées contre le président Nicolás Maduro, au Venezuela, il y a deux ans, et lors de l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.Ce geste peut sembler léger. Pourtant aux yeux de la justice il constitue des violences et peut s'avérer être puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.