Le prénom "Brice", écrit en blanc sur fond noir, figurera dans le dos du nouveau maillot violet des joueurs du TFC, pour tous les matches à domicile de la saison 2019-2020 de Ligue 1 de football. Pour ne pas oublier, 10 ans après la mort tragique du supporter toulousain Brice Taton.
Le 29 septembre prochain, cela fera dix ans jour pour jour que le jeune supporter toulousain Brice Taton, fidèle du TFC, perdait la vie tragiquement, en allant soutenir son équipe en Coupe d’Europe, contre l'équipe du Partizan de Belgrade, en Serbie.
En accord avec son équipementier (JOMA) le club du TFC a décidé de commémorer ce drame sur le maillot violet, porté lors des matches au Stadium.Un nouveau maillot "domicile" en hommage à Brice Taton ?
— Toulouse FC (@ToulouseFC) July 10, 2019
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Il ne s'agit là que de la première d'un certain nombre d'actions, sur lesquelles le TFC communiquera au fur et à mesure de la saison."En hommage, le prénom « Brice » figure sur le maillot domicile de cette saison 2019-20, dans le dos, sous le col. Pour ne jamais oublier !" explique le site officiel du club toulousain.
Une véritable expédition punitive
Fervent supporter et membre des "Indians Tolosa", Brice Taton avait 28 ans, lorsque les membres de son groupe ont été agressés par une vingtaine de supporters du Partizan, à la terrasse d'un café du centre de Belgrade : c'était le 17 septembre 2009, en marge d'une rencontre opposant les deux équipes en Ligue Europa./regions/2020/06/09/5edf8c4e7eeb3_tribune_tfc_brice-4350448.jpg)
Roué de coups, et projeté du haut d'un mur de 4 mètres, Brice Taton a été hospitalisé avec des blessures à la tête et au thorax : il est décédé 12 jours plus tard.
Des condamnations allégées en appel
Au total, quatorze hooligans du club belgradois avaient été condamnés en appel en 2012, à des peines de 4 à 15 ans de prison pour ce meurtre. En première instance, ils avaient été condamnés, en janvier 2011, à des peines de 4 à 35 ans de prison./regions/2020/06/09/5edf8c52187e8_hommage_serbes-4350498.jpg)
Le dernier d'entre eux a été arrêté en 2016 à l'aéroport d'Athènes, déguisé en moine bouddhiste et arrivant de Thaïlande : il a écopé d'une peine de 12 ans. Avec lui, ils ne sont plus que deux agresseurs à être encore incarcérés.
