Sur l'ancienne base de Francazal, à Toulouse, Hyperloop TT a annoncé le 26 février avoir terminé d'assembler sa première piste de test, de 320 mètres. La société californienne développe une capsule censée se déplacer dans le vide, en lévitant, pour transporter personnes et fret à la vitesse du son.
320 mètres de long, pour 4 de diamètre, composés de 20 sections. La première piste de test d'Hyperloop TT est enfin assemblée, sur l'ancienne base de Francazal, à Toulouse. La fin de sa construction, annoncée le 26 février, signifie que la société californienne pourra très prochainement réaliser les premiers tests de son système de transport de personnes et de marchandises à la vitesse du son.Selon Hyperloop TT, ce banc d'essai grandeur nature pourrait servir dés avril 2019, lorsqu'une pompe à vide aura été installée. L'objectif est en effet de propulser une capsule dans un environnement presque aussi vide que l'espace, afin que les frottements de l'air ne la freinent pas. Ce véhicule, baptisé Quintero One, devrait être propulsé, en lévitation, grâce à un système d'électro-aimants.
La société a conclu plusieurs accords pour déployer ses capsules dans le monde. D'une longueur annoncée de 10 kilomètres, la première ligne censée voir le jour est prévue pour 2020, à Abu Dabhi, la capitale des Émirats Arabes Unis.