Maureen Jacquier avait 19 ans. Elle a été retrouvée morte à son domicile des Minimes à Toulouse vendredi soir, baignant dans son sang. Ce sont ses parents, inquiets de ne pas avoir de nouvelles qui ont fait la macabre découverte. Aucune piste n'est pour l'instant écartée par les enquêteurs.
Une jeune femme de 19 ans a été retrouvée morte vendredi dans son studio du quartier des Minimes à Toulouse. Son corps portait de nombreuses traces de coups portés à l'arme blanche. Ce sont ses parents venus en visite et inquiets qu'elle ne leur ouvre pas la porte qui ont fait la macabre découverte, après que son père soit passé par le jardin pour entrer dans son appartement. La police judiciaire de Toulouse est chargée de l'enquête.
Une salariée d'Airbus
Maureen Jacquier travaillait chez Airbus après avoir passé trois ans au lycée de l'avionneur européen. Elle avait obtenu en juin 2014 son bac pro "aéronautique option mécanicien, Systèmes-cellules" avec la mention bien.Une jeune femme épanouie
Angélique, sa voisine de palier, rencontrée par France 3 Midi-Pyrénées, parle d'une "jeune femme qui avait l'air heureuse dans sa vie, épanouie". Elle l'a vue pour la dernière fois vendredi matin : "vers 10h00, on l'a vue passer devant la maison, aller derrière et revenir". Ensuite, entre 22h30 et 23h00, ce même vendredi, Angélique a entendu quelqu'un crier. Elle est entrée dans l'appartement de Maureen. "C'était vraiment horrible", dit-elle, "vraiment choquant (...) j'ai vu le papa en train d'essayer de ranimer sa fille mais c'était trop tard..."Pas d'hypothèse privilégiée
Le meurtre pourrait donc avoir eu lieu dans la matinée de vendredi puisqu'à midi, Maureen Jacquier ne se serait pas présentée à son travail. Mais il faudra attendre les résultats de l'autopsie qui doit avoir lieu lundi pour le confirmer. Pour l'instant, les enquêteurs ne privilégient aucune hypothèse. Selon la Dépêche du Midi, "ils ont multiplié les auditions" samedi, cherchant notamment à identifier le compagnon de la jeune femme.Le reportage de Yann-Olivier D'Amontloir et Jean-Pierre Jauze :