La secrétaire d'Etat à la Ville rencontre vendredi après-midi au collège Bellefontaine des bénéficiaires de la formation « BAFA citoyen » qui permet depuis 8 ans à des jeunes issus des quartiers défavorisés d’accéder à moindre coût au Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur.
Entre une visite à la mairie de Toulouse et une autre chez Airbus, Hélène GEOFFROY ira vendredi après-midi discuter au collège Bellefontaine avec des bénéficiaires de la formation « BAFA (Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur) citoyen ». La secrétaire d'Etat à la Ville échangera avec eux sur ce dispositif inventé et mis en place au Mirail il y a 8 ans par l'association "Jeunesse Action Loisirs".
Pour un prix modique, ce "BAFA citoyen" (200 euros la formation complète - soit un stage initial, un stage pratique et un stage d'approfondissement - au lieu de 900 euros) permet aux jeunes des quartiers sensibles de s'insérer et de s'inscrire dans un projet de vie collectif en devenant des acteurs citoyens responsables de la vie sociale.
Le succès du dispositif est tel que, depuis 2008, 270 jeunes de ces quartiers ont ainsi pu devenir animateurs diplômés à la suite d'une formation financièrement inaccessible à des familles en difficulté sans ce "BAFA citoyen".
"Quelque part, explique Lionel Hanctin, le président de Jeunesse Action Loisirs, nous sommes à la fois dans la prévention de la délinquance, dans la réinsertion de jeunes en décrochage, dans la lutte contre le communautarisme et dans la promotion des valeurs de la République".
Pour financer le dispositif, outre le bénévolat des formateurs qui interviennent dans le "BAFA citoyen", l'association "Jeunesse Action Loisirs" a mis en place une fondation. Elle est alimentée chaque année à hauteur de 2000 euros par l'Etat et de la même somme par la mairie de Toulouse.
Voir en vidéo le reportage que Marie Martin et Guy Lopez avaient consacré en 2008 au BAFA citoyen lors de sa création :
Huit ans après la mise en place du "BAFA citoyen", retour au collège Bellefontaine avec en vidéo le reportage de Stéphanie Bousquet et de Frédéric Desse :
