En cette période de fêtes, la recrudescence de pathologies respiratoires (bronchiolites) entraîne, actuellement, une fréquentation importante aux urgences pédiatriques de l’hôpital des Enfants du CHU de Toulouse.
Au cours du week-end du 25 au 27 décembre, plus de 500 patients pédiatriques ont été accueillis, toutes pathologies confondues.
Une organisation "particulière"
Le CHU de Toulouse a mis en place dès la mi-novembre une organisation particulière permettant de faire face aux « épidémies hivernales » de l’enfant et du nouveau-né, renforcée cette année par la création d’une unité dédiée. Malgré l’accroissement de ces capacités d’accueil, les délais d’attente ont augmenté ces derniers jours, essentiellement pour les patients relevant de consultations.
Conseils pratiques pour les parents
Afin que la prise en charge des enfants malades puisse être gérée dans les meilleures conditions, l’Agence Régionale de Santé Midi-Pyrénées, l’Union Régionale des Professionnels de Santé et le CHU de Toulouse renouvellent les conseils pratiques ci-dessous :1. Ne pas attendre
- Consulter le médecin traitant habituel ou le pédiatre de l’enfant au plus vite. Cela évite bien souvent l’aggravation des symptômes.
- Autre possibilité à Toulouse : SOS Médecins au 05 61 33 00 00, toute la journée.
Appeler le « 39 66 Allo Docteur » après 20h, la nuit, le week-end ou les jours fériés pour joindre un médecin qui évaluera la situation pour trouver la solution adaptée à chaque problème de santé. Il peut apporter un conseil médical ou orienter le patient vers un médecin de garde près de chez lui ou vers une maison médicale de garde à proximité.
3. En cas d’urgence vitale, ne pas hésiter à contacter le 15 ou le 112 depuis un portable
En cas de doute et si une vie est en danger, le bon réflexe est d’appeler immédiatement le 15 (SAMU) ou le 112 depuis un portable. Au centre 15, un médecin évalue la situation et mobilise les moyens adaptés à l’urgence.
Recommandation importante : éviter de se déplacer et de patienter avec un enfant dans un service d’urgence quand son état de santé ne le justifie pas.
Vidéo : le reportage de François Ollier et Virginie Beaulieu