La désillusion est dure à encaisser. Des locataires qui avaient signé un bail pour occuper des logements flambants neufs se retrouvent dans des appartements qui ne sont pas terminés et une résidence encore en chantier. Ils demandent des comptes !
Les logements devaient être livrés clés en main, mais le rêve finalement a viré au cauchemar pour une dizaine de locataires d'une résidence "Le Parc Saint-Martin" à Toulouse. Ces locataires ont emménagé, fin juin, dans des appartements qui ne sont pas terminés. Le promoteur avait pourtant prévenu les agences de location que le chantier ne serait pas livré à temps en raison des intempéries et des pluies incessantes.
L'une de ces agences n'en a pas tenu compte du tout et a fixé l'entrée dans les logements au 30/06 comme il était prévu. Résultats, les locataires se retrouvent à payer des loyers pour des appartements dont les finitions ne sont pas terminées et les parties communes sont elles aussi en chantier. Le parking souterrain n'est pas terminé, la porte de la résidence ne ferme pas.
Dans certains logements, des fils traînent par terre les terrasses ne sont pas terminées, il manque des pommeaux de douche, les ascenseurs ne marchent pas. La liste est longue. Aidés par le Dal (Droit Au Logement), les locataires estiment avoir été abusés. Ils souhaitent que les travaux soient réalisés au plus vite et demandent à être exemptés de loyers et de charges tant que ce n'est pas fait. Dans le cas contraire, ils envisagent d'entamer une procédure juridique pour trouble de jouissance voire d'indécence.