La validation du COMs entre TLT et la métropole toulousaine est un bon signe pour la chaîne de télévision locale au bord de la liquidation judiciaire. La mairie de Toulouse, actionnaire majoritaire de Télé Toulouse a confirmé qu'un repreneur privé était activement recherché
Toulouse métropole a adopté ce jeudi matin la résolution qui valide la poursuite du contrat d'objectifs et de moyens (COM) avec la chaîne locale TLT pour 3 ans. Un contrat qui n'avait pas été renouvelé en décembre, mettant la chaîne de télévision locale dans un imbroglio alors que leur entreprise devait passer devant le tribunal de commerce. Mais la majorité du conseil de la métropole ont confirmé qu'un repreneur privé était activement recherché.
L'opposition qui s'inquiète de l'arrivée de ce repreneur a demandé la tenue d'une table ronde entre élus des collectivités, une concertation acceptée par Jean-Luc Moudenc, le président de Toulouse Métropole.
Début mars, le tribunal de commerce a accordé deux mois de délai à TLT qui criblée de dette est sous la menace d'une liquidation judiciaire. Un laps de temps qui devait être utilisé entre autre pour la finalisation de ce contrat d'objectifs et de moyens (COM). Coincés entre leur actionnaire majoritaire (la ville de Toulouse via la société d’économie mixte CTV) et leur PDG Emmanuel Schwartzenberg (contre lequel ils ont voté fin février une motion de défiance), les salariés TLT ne sont néanmoins pas encore fixés sur leur sort.
Sont attendus en plus de ce repreneur la décision du CSA sur le renouvellement du canal de TLT qui jouera sur son avenir et la décision du tribunal de commerce même si la validation du COM est un bon signe.