La préfecture, dans un communiqué, dément une information selon laquelle les services médicaux de Haute-Garonne ne pourraient pas faire face à de multi-attentats à Toulouse.
Selon une information de nos confrères de France Info qui se seraient procurés le compte-rendu d'une réunion à la Préfecture "relative à la malveillance terroriste et à la doctrine de secours sécurité" la situation serait difficilement gérable en cas d'attentat à Toulouse.
En Haute-Garonne, selon ce rapport, les hôpitaux ne pourraient pas gérer plus d'une dizaine de blessés par balle. Les services ne pourraient pas en assumer plus. Le secteur chirurgie serait le premier saturé.
La réponse de la Préfecture
"Le département de la Haute-Garonne est en mesure de faire face à une prise en charge massive de victimes comme cela a déjà été le cas, tragiquement, notamment lors de la catastrophe d’AZF en 2001.
Aujourd’hui, suite à des attentats d’une ampleur et d’une violence jamais connues par la France, et face à une menace terroriste persistante sur l’ensemble du territoire national, il est de la responsabilité des services de l’État de travailler à l’amélioration et à l’anticipation des dispositifs de secours existants."
Deuxième information diffusée vendredi
Selon France Info, "la réunion devait aussi définir les priorités dans un tel cas et deux camps se sont opposés : d'un côté, ceux qui estiment qu'il faut d'abord protéger le personnel médical avant de soigner; de l'autre, les médecins et pompiers qui ne souhaitent pas attendre qu'un lieu soit sécurisé pour sauver des vies. D'autant que cette attente pourrait être longue : n'étant pas sur place, les unités d'élite du Raid ou du GIGN mettraient deux heures pour arriver sur les lieux. Pendant ce temps, les "primo-intervenants" comme la BAC, police-secours ou la gendarmerie seraient donc fortement exposés."
La réponse de la Préfecture
"Les services de police, de gendarmerie et de secours disposent de moyens locaux d’intervention immédiatement mobilisables et également de renforts en provenance de l’ensemble de la zone de défense et, si besoin, de l’échelon national.
Ces plans d’intervention sont testés lors des exercices annuels sur la prise en charge de nombreuses victimes suite à des accidents ou à des actes de
malveillance."